L´ICOPS a réalisé son premier Hackathon pour réfléchir ensemble aux prochaines actions à mener
Ce mardi 4 octobre, les membres de l´ICOPS et des chercheurs de phytolithes ont discuté des approches et des outils de la science responsable. Ce faisant, nous visons à faire avancer le partage des données et la collaboration entre chercheurs travaillant sur les phytolithes. Cet événement a donc eu pour but de fédérer la communauté autour des idées que nous souhaitons prendre démocratiquement pour décider ensemble des futures directions.
Une semaine avant l’événement, des vidéos ont été postées par les membres du comité de l´ICOPS sur leur chaine youtube pour nourrir et stimuler la discussion. Celles-ci sont accessibles dans notre chaîne youtube dédiée et sont regroupées dans la même playlist.
Des sujets phares tels que l’application des principes FAIR et CARE, les problèmes de traduction et d’interopérabilité des (méta)données ont été abordés. Plusieurs pistes de réflexion et d’actions à prendre ont émergées dont voici les points principaux:
- Entraînements et ateliers nécessaires pour améliorer l’utilisation des outils de la science ouverte comme les dépôts en ligne avec DOI ou associer GitHub au logiciel R pour la publication des codes.
- Clarifier les conditions juridiques d´ouverture des bases de données (notamment les photographies de phytolithes) et des logiciels qui restent souvent obscurs en pratique avec l’environnement de recherche.
- La nécessité de traduire les travaux des chercheurs dans d’autres langues que l´anglais (notamment le chinois mandarin) pour décoloniser l´accès aux (méta)données
- La conception d´ontologies dédiées aux phytolithes peut répondre à plusieurs des problèmes tels que: l’utilisation de différentes nomenclatures (et langues) pour identifier les phytolithes et contribuer ainsi à une meilleure interopérabilité des (méta)données sans constituer pour autant la panacée.
Dr. Henriette Harmse, spécialiste en description de logique pour le Web sémantique, était présente aux deux sessions, a pu répondre aux interrogations des chercheurs et participer aux discussions. Nous avons également eu le plaisir d’avoir avec nous le Dr. Olivier Nelle, dendrochronologiste, qui en adressant le même constat de manque de partage des données dans une autre discipline de l´archéobotanique, a rappelé l’importance pour le comité de conserver une approche intégratrice et transdisciplinaire.
Ecrit par Celine Kerfant, traduit par Gabi Musaubach et Emma Karoune.